Le socle
L’enseignement de l’Étiopathie vise en premier lieu à assurer aux futurs praticiens une parfaite connaissance du corps humain et de son fonctionnement, sans laquelle cette méthode resterait sans objet. Cela signifie des heures et des heures d’anatomie, de biologie, de physiologie, puis de pathologie, avec une mention particulière pour l’anatomie, enseignée par les meilleurs spécialistes à un niveau désormais unique en France, bien supérieur à ce qui se pratique en faculté de médecine, par exemple. De même, de nombreux travaux pratiques de dissection s’avèrent indispensables pour une compréhension de l’anatomie pratique et pas seulement théorique.
Mais encore faut-il mettre en perspective ce savoir. L’enseignement de la systémique et de la cybernétique, bases théoriques fondamentales, permet aux étudiants d’acquérir cette approche systémique et non plus analytique du corps humain, qui distingue l’Étiopathie des autres approches médicales. Le corps humain est ici considéré comme un ensemble structuré de systèmes et de sous-systèmes en interaction entre eux et en rapport permanent avec le milieu extérieur ; il y est étudié dans sa mécanique, dans ses régulations physiologiques, vasculaires, neurologiques et hormonales, tout comme est étudié le rôle particulier que joue la fonction temps.
La méthode
C’est sur ce socle solidement établi que s’ancre dans un deuxième temps l’étude de la méthode étiopathique à proprement parler, méthode permettant d’établir une relation de causalité entre les phénomènes pathologiques – douleurs, inflammations, blocages… – présentés par les systèmes biologiques et la structure de ces derniers. Ainsi, l’étudiant apprend progressivement à déterminer quelle altération de la structure a permis l’installation de la pathologie, à identifier la cause de cette altération, en d’autres termes : à établir le diagnostic étiopathique.
L’apprentissage
C’est le troisième volet de la formation : l’apprentissage des gestes d’intervention qui permettent de supprimer la cause des altérations et donc ses effets pathologiques. Tout comme un pianiste à son clavier, l’étudiant s’exercera pendant six ans jusqu’à obtention d'une exécution parfaite du geste adapté, et continuera sa vie durant pour ne pas la perdre…