La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) avait cru bon d’inclure l’Étiopathie dans son Rapport sur les dérives sectaires établi et remis au Premier ministre en 2010, et même de qualifier les étiopathes de « flopées de néo-rebouteux guérisseurs plus ou moins compétents et conscients de leurs limites et, dans des situations nettement plus préoccupantes, des cohortes de médecins imaginaires passibles de poursuites pour exercice illégal d’une profession de santé et dangereux pour les personnes qui se confient à eux ».
À la suite des différentes protestations et mises au point parvenues à la mission, il n’est plus question d’Étiopathie dans les documents actuels, en particulier dans la "liste noire des 40 pratiques pouvant s’avérer dangereuses et susceptibles de dérives sectaires" que vient de publier le Ministère de la santé.
Il est vrai qu'entretemps, les étiopathes ont été reconnus comme exerçant un profession libérale de santé de par leur activité de manipulation de soin...
On se demande qui a bien pu faire croire à la Miviludes que les étiopathes pratiquent la déstabilisation mentale, l’embrigadement des enfants, ou encore troublent l’ordre public !